Comment prendre les mesures pour changer une fenêtre en rénovation ?

Homme qui prend les mesures d'une fenêtre lors d'une rénovation

Un problème d’étanchéité ou d'infiltration d’eau, un vitrage endommagé ou une menuiserie démodée ? Il est temps de changer de fenêtre ! Pour votre projet de pose de fenêtre en rénovation, vous aurez avant tout besoin de connaître les dimensions de votre menuiserie. Comment la mesurer précisément ? Quels outils et quelle méthode employer en fonction du type de pose, et comment ensuite commander votre fenêtre en ligne ?

Pour une prise de mesure réussie de vos fenêtres en PVC, bois ou aluminium, suivez nos conseils en 3 étapes et prenez vos mesures comme un pro !

Étape 1 : identifier le type de pose de votre fenêtre

En fonction du type de pose de votre fenêtre, la technique pour prendre les dimensions pourra légèrement varier. Le point de départ de votre projet consiste donc à déterminer la méthode la plus appropriée parmi ces 4 types de pose :

Pose en tunnel : dans ce cas, la dépose de l’ancienne menuiserie sera totale et la nouvelle fenêtre prendra place dans l’épaisseur du mur.
Pose en rénovation : ici, la dépose sera partielle et la menuiserie existante servira de support à la nouvelle fenêtre.
Pose en applique : après une dépose totale du châssis, la nouvelle fenêtre sera installée sur le mur intérieur et isolée de chaque côté.
Pose en feuillure : une rainure existante sera réemployée pour accueillir le nouveau cadre.

Comment choisir entre une dépose totale ou partielle ? Si le bâti est encore sain, et c’est une condition nécessaire, vous pouvez opter pour une dépose partielle avec une pose en rénovation. L’avantage de cette technique est surtout économique, avec des travaux limités puisque vous n’aurez pas à procéder à l’extraction de la fenêtre existante. Elle est aussi pratique, avec peu d’outils et peu de nuisances. Attention, cette méthode suppose de recouvrir l’ancien dormant et vous fera ainsi perdre en surface vitrée et donc en luminosité par rapport aux autres techniques.

Sachez enfin que si le type de pose compte, le choix des matériaux : PVC, bois ou aluminium, lui, n’aura pas d’incidence sur votre prise de mesure.

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Étape 2 : prendre correctement les mesures de la future menuiserie

Vous avez choisi votre type de pose, place à la prise de cotes pour pouvoir commander votre nouvelle menuiserie !

Vous aurez bien sûr besoin d’un mètre-laser ou mètre-ruban traditionnel, d’un bloc de papier et d’un crayon pour prendre bonne note de toutes les dimensions. Toutes ? Oui, car celles-ci seront multiples ! En effet, la prise de mesure de fenêtres se fait à six endroits différents :

Sur la largeur tout d’abord : une fois en bas, une fois au milieu et une fois en haut.
Sur la hauteur, ensuite : une fois à gauche, une fois au milieu, une fois à droite.

Une fois les cotes prises, vous allez garder les plus petites.

Pourquoi mesurer trois fois dans chaque sens ? Pour vérifier les écarts et vous assurer du meilleur ajustement. On retient la plus petite mesure afin d’éviter que la fenêtre ne coince s’il y a un resserrement à un endroit.

Si la règle des trois mesures s’applique systématiquement, nous l’avons vu, la prise de mesure dépendra en partie de la technique de pose choisie.

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Pour une pose en tunnel

Vous optez pour une pose en tunnel ? Une fois les cotes prises au niveau du mur (et en retenant la plus petite), déduisez 1 cm sur la largeur puis 5 mm sur la hauteur afin de vous assurer que la fenêtre entrera bien dans ce tableau.

Pour une pose en rénovation

En rénovation, prenez là aussi trois fois les mesures, cette fois dans le dormant en bois de l’ancienne fenêtre, au niveau du passage le plus étroit. Vous pouvez également décider de couper le cochonnet (la partie des montants et de la traverse haute du dormant de la fenêtre qui reste visible depuis l'extérieur), pour augmenter la surface vitrée et obtenir un support plat. Dans ces conditions, c’est la dimension du cochonnet déduit qu’il faut prendre. Il vous faudra ensuite sélectionner un recouvrement intérieur ou couvre-joint au niveau des accessoires. De 40 à 65 mm en PVC ou de 40 à 80 mm en aluminium, c’est un élément important qui permettra de venir recouvrir plus ou moins l’ancien cadre en bois au moment de la pose.

Pour une pose en applique

Pour une pose en applique, si le crépi n’est pas encore réalisé, vous devrez déduire de vos cotes 3 cm sur la largeur et 1,5 cm sur la hauteur. Il vous faudra également connaître l’épaisseur de l’isolation entre la plaque de plâtre et le mur maçonné pour sélectionner les tapées dans les accessoires au moment de la configuration de vos fenêtres. De 70 à 200 mm, elles serviront à gérer l’épaisseur de l’isolation.

Pour une pose en feuillure

Si vous optez pour la pose en feuillure, prenez vos mesures dans la largeur et dans la hauteur au niveau du fond du cadre, où apparaît l’angle rentrant. Attention à ce que la feuillure ne soit pas trop large, si elle dépasse les 4 cm de large, vous aurez du mal à réaliser l’étanchéité.

Dans tous les cas, peu importe le type de pose, n’oubliez pas de prendre la hauteur de l’allège (la dimension entre le sol fini et le bas de la fenêtre). C’est une cote qui vous sera demandée lors du point technique pour le placement de la poignée lors de la fabrication.

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Étape 3 : commander la bonne taille de fenêtres

Vous avez mesuré les dimensions de votre nouvelle menuiserie ? Vous pouvez à présent opter pour une fenêtre de taille standard ou conçue sur mesure.

Dans le premier cas, voici les options classiques qui s’offrent à vous :

largeur standard : 60, 80, 100, 120, 140 cm
hauteur standard : 60, 100, 120, 135, 140, 200, 215 cm

Sachant qu’une fenêtre ne se commande pas aux dimensions exactes du tableau, car elle risquerait de coincer, ou d’être impossible à poser. Ainsi, si vous hésitez entre deux mesures, optez pour la plus petite, tout en gardant à l’esprit que vous devrez alors calfeutrer et isoler l’espace restant.

Pour une installation la plus précise possible, le sur-mesure reste la valeur sûre. Vous vous assurez ainsi une menuiserie qui correspond parfaitement à votre configuration. Sans oublier que si votre maison est ancienne, les normes ont changé au fil des ans et les standards aussi. Si le prix du sur-mesure est plus élevé, il s’agit d’un investissement gagnant : une intégration ajustée, c’est la garantie d’une isolation thermique performante et d’un rendu esthétique impeccable.

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